Ville de 28 000 habitants, Bakhtchissaraï est à l'image du sort des Tatars de Crimée. Son nom exotique et enchanteur qui signifie "palais jardin" en turc, cache une réalité misérable. Après de nombreuses destructions ordonnées par la monarchie russe et par le pouvoir soviétique, la ville tente de se relever péniblement (lire la suite en cliquant sur "Plus d'information").
Le retour en masse au début des années 1990 fut difficile car il restait illégal de vendre des propriétés aux Tatars de Crimée et le gouvernement ukrainien refusa de leur allouer des terres pendant des années, ce qui obligea les Tatars à vivre dans des camps de fortune sans eau ni électricité.
Les tensions sociales et raciales persistent.
Il n'existe toujours pas de loi leur assurant le droit de vivre en Crimée et bon nombre d'entre eux n'ont ni travail, ni maison.
La ville possède des atouts, notamment le palais de Khans construit au 16ème siècle, qui lui permettront peut-être de retrouver un peu de son lustre d'antan.
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