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vendredi 28 décembre 2007

Égypte : Siwa, une oasis à la frontière libyenne

Siwa est une oasis située à 70 km de la frontière libyenne, à 560 km de Le Caire et à 300 km des côtes méditerranéennes de Marsa Matrouh.
Peuplée de 23 000 habitants, elle est la plus septentrionale des oasis égyptiennes s’abreuvant sur les nappes souterraines (lire la suite en cliquant sur "Plus d'information"). 
Connue depuis l’Antiquité, sous le nom d’oasis d’Ammon (ou Amon), située dans une dépression rendue fertile par le jaillissement de quelques centaines de sources artésiennes et par un travail humain continu, elle est peuplée de Berbères qui parlent une langue totalement différente de l’arabe.
Siwa est en bordure directe du plateau du désert. De fait, le plateau de calcaire (souvent coquillier) et les inselbergs issus de son érosion le long des dunes de sable, créent des reliefs que les Isiwan (habitants de Siwa en berbère) qualifient de montagne (adrar ou djebel).
Le paysage ne saurait être complètement décrit par la seule évocation des vastes étendues de palmeraies ombrageant les jardins oasiens et des deux grands lacs des dépressions alimentés par l’eau de drainage d’une agriculture multimillénaire, où s’accumulent les sels qui viennent saturer l’eau.
La marque distinctive de Siwa, ce sont ses deux vieilles forteresses de terre juchées sur deux inselbergs : shâli siwa et shâli aghurmi.
L'agriculture oasienne est l'activité principale de Siwa principalement tournée vers la culture des dattes et des olives, lesquelles sont en partie valorisées en huile.
La commercialisation de produits du palmier dattier avec les caravanes (des routes transsahariennes) est très ancienne : Siwa a connu un isolement relatif, on y venait sans vraiment y séjourner. Depuis la route goudronnée en 1984 liant l’oasis à Marsa Matrouh on note un début d’ouverture au tourisme égyptien et international, bien qu'encore très modéré.
C'est au temple d’Amon dans l'oasis de Siwa qu'Alexandre le Grand rencontre l'oracle qui le confirme comme descendant direct du dieu Amon, le confortant dans son rôle de Pharaon. 
En 708, les arabo-musulmans se heurtent à la résistance de cette oasis berbère dont la population ne s'est d'ailleurs pas convertie à l’islam avant le 12ème siècle.
Cette oasis qui fut fermée à toute présence étrangère pendant une longue période présente des coutumes singulières.
En effet, la société siwie, pratique un islam rigoriste, en particulier sur la liberté de mouvement des femmes, dont on note à peine la présence.

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